SORTIES

L’opéra de Lyon est un édifice où se déroule des représentations artistiques avec un accompagnement musical. Dans ce bâtiment on peut voir des représentations d’opéras, de ballets et de concerts. Il peut accueillir jusqu’à 1100 spectateurs. C’était anciennement un grand Théâtre réalisé par Antoine-Marie Chenavard et Jean-Marie Pollet en 1831, avant d’être totalement restructuré et agrandi entre 1989 et 1993 par Jean Nouvel, un architecte français, qui a par exemple réalisé le Palais de la Culture et des Congrès en Suisse. Le style de ce bâtiment est néoclassique, que l’on peut reconnaitre avec ses colonnes en relief et le retour à l’antique que l’on retrouve dans sa structure. La couleur principale du bâtiment est le noir. Ce choix a été fait sous la présidence de François Mitterrand qui souhaitait « développer et rendre l’art et la culture accessible à tous ». Cette couleur est donc plus discrète que l’or et les grands lustres qu’on pouvait retrouver avant sa restructuration. C’est aussi pour cette raison qu’on trouve dans cet Opera des escalators et non pas les traditionaux grands escaliers bien connus des théâtres, afin de montrer au public qu’ils ne vont pas jusqu’à la représentation mais qu’elle l’emmène à eux, ajoutant également un aspect moderne au bâtiment.

Nous pouvons observer sur la face principale du bâtiment plusieurs déesses, qui sont en réalité des muses de l’antiquité, protectrices des arts. On peut en voir 8 alors qu’il est sensé y avoir 9 muses. Le choix a été fait d’en enlever une, Uranie la muse de l’astronomie, car la symétrie était très importante à cette époque. Le choix s’est porté sur cette dernière, étant jugée comme ayant le moins de rapport avec un opéra.

Une salle de répétition se trouve au sous-sol avec une scène de la même taille que celle de la salle de spectacle et orientée de la même manière. Les artistes s’entrainent donc dans la même direction, face au public, que ce soit dans le sous-sol ou dans la vraie salle où aura lieu la représentation.

Il y a une autre salle où les danseurs peuvent répéter, elle se trouve à l’étage le plus haut du bâtiment ; on peut y retrouver de grandes baies vitrées sur toute une façade pour que la salle soit très bien éclairée avec une lumière naturelle. Un miroir est placé sur l’intégralité d’un mur reflétant ainsi les danseurs. Sous le sol se trouvent des balles de tennis coupées en deux dans le but qu’il soit moins dur et plus agréable vu que les répétions durent plusieurs heures.

Pour finir, la salle de spectacle… Juste avant de rentrer dans cette dernière se trouve une autre salle comme une sorte de sas, une salle « bouchon » entièrement recouverte d’un tissu rouge. Cette couleur vive dans ce bâtiment entièrement noir a été choisie pour rappeler les traditionnels rideaux rouges que l’on peut retrouver dans un théâtre. Ils sont placés en dehors de la salle de spectacle pour faire comprendre au public qu’il est tout aussi important que les artistes et mettre donc en valeur les spectateurs. La salle de spectacle a la forme d’un piano à queue pour avoir l’impression de rentrer dans l’instrument. Les spectateurs sont, quant à eux, installés en fer à cheval, c’est une forme qui permet de disperser le son d’une manière où plus il va être haut meilleur il sera. On ne trouve pas de loges afin de respecter le souhait de François Mitterrand qui, pour rappel, était de rendre l’art et la culture plus accessible. Enlever les loges enlève donc aussi une délimitation entre le public et les artistes. C’est pour cette même raison qu’il n’y a pas de place aveugles.

Cet édifice de Lyon a donc une architecture réfléchie qui renferment plusieurs spécificités de l’époque.

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THOMASSIN Laly